(Ouais le titre de mon article je trouvais que ça sonnait bien. Je n’ai pas osé mettre la musique, non, mais je mets une de mes photos prise pile au bon moment. Sinon oui je parle bien de la Tour de la Terreur à Disneyland Paris quand j’emploie le terme « ToT », pour les initiés).
Depuis le mois de février (ah oui quand même.), je n’avais pas écrit d’article sur le présent blog, il est temps de remédier à cela ^^
Pas de point sur le Challenge 101 in 1001 toutefois cette fois-ci. Aujourd’hui, si je prends ma plume (le clavier m’enfin vous comprenez ce que je veux dire), un mois jour pour jour après la perte d’un être cher, c’est pour me dire que si la vie est ponctuellement une fille de joie, même si rien ne peut remplacer ce qu’on a perdu, on prend du recul, on encaisse et surtout, après une période douloureuse, on avance.
Aussi, pour me changer les idées, je me suis rendue à Disneyland deux fois ce mois-ci et je voulais garder une trace écrite de ce que j’ai vécu les 4 et 15 septembre (une manière aussi de remercier sincèrement deux mecs mais surtout un en particulier que j’ai enfin rencontré et qui m’a initié aux attractions à sensations fortes à Disneyland Paris. Il se reconnaîtra, je n’en doute pas). J’ai passé deux journées merveilleuses que je ne suis pas prête d’oublier.
Ces deux journées ont pu me permettre de tirer une bonne leçon : arrêter de se fier aux apparences et surtout ne plus se fier à ce qui se dit sur le net pour se forger sa propre opinion. « Ne va pas à Space Mountain le son est pourri, c’est une machine à baffes ». Bon ben ok je suis masochiste alors je l’ai fait 6 fois lundi et 6 fois le 4 septembre 🙂 le conseil « ne reste pas calée contre l’appui-tête pour Space Mountain » aura été fort utile pour ma part toutefois ^^
Le gros problème (qui n’en est pas un au demeurant) avec Disneyland, c’est qu’on devient vite drogué(e) (un peu beaucoup trop). On ne peut pas s’empêcher de faire plusieurs fois la même attraction tant les sensations ressenties sont inoubliables.
Oui bon quand même, je n’en suis pas à ce point.
Sinon, je me confesse, je n’ai pas fait Space Mountain de suite, je suis d’abord passé par Indiana Jones (Indy quoi :-P). Courageuse comme je suis, le ride n’était même pas commencé que je me sentais déjà mal lol
Étonnamment, j’ai survécu à l’inversion. Comme quoi, je m’en fais vraiment trop ^^ Indy m’a permis de savoir que je pouvais encaisser une inversion. Il était alors temps de passer à Space Mountain 🙂
Ce cher Space qui a toujours su attiser ma curiosité depuis que je suis toute petite. A vrai dire ce n’est pas la 1re fois que je venais à Disney et le bâtiment nous en met plein la vue (il faut dire ce qui est). La propulsion vue de l’extérieur m’a fait longtemps hésiter, mais c’était décidé cette fois, j’irai ! Et on peut dire que pour le coup, j’étais bien accompagnée pour ma première, le 4 septembre (ben voui un mec fan de Space Mountain, je crois que je ne pouvais pas rêver mieux ^^). Bien sûr il m’a dit « je suis prêt à parier que tu aimeras et que tu voudras le refaire ! » sauf que pas du tout à l’aise comme je l’étais, je pensais plutôt à mon état a posteriori du ride.
Après avoir été plus ou moins rassurée par les consignes de sécurité, passage incontournable par le quai d’embarquement (c’est à peu près là que l’on se dit « qu’est ce que je fais là ? »).
Force est de constater que encore une fois, je m’en faisais un peu trop alors que finalement le ride s’est très bien passé (la propulsion n’est pas si impressionnante qu’on pourrait le croire au vue de ce qu’on voit de l’extérieur).
Comme j’aurai l’occasion de le mentionner à nouveau plus tard, je dois dire que Disneyland Paris a le don de nous embarquer dans des univers bien distincts, pour Space Mountain, qu’on se rassure, surtout quand on est au premier rang, on se croit vraiment dans l’espace avec plein d’air dans la figure 😀
Au programme : étoiles, météorites, comètes et j’en passe viennent en mettre plein les yeux sans toutefois ne pas oublier de mentionner mon effet préféré : le vortex. Au grand dam de mon voisin qui se demandait avec quelle folle il était tombé, je ne sais pas si c’est l’adrénaline qui a joué mais bon pour que j’applaudisse en plein ride en passant par le vortex je devais être crevée, un truc du genre ^^ je regrette amèrement de ne pas avoir testé avant cette attraction, j’incite chaleureusement tous ceux qui hésitent à franchir le cap, Space Mountain, n’a rien d’insurmontable, loin de là 🙂
Passons aux Studios now. Après Space Mountain, passage obligé par Rock’n Roller coaster. Pour mon baptême on peut dire que j’ai bien été baptisée. Plus rassurée après avoir encaissé deux attractions à inversions et après avoir patienté dans la file d’attente un petit moment étant donné que Rock’n Roller Coaster est tombé ponctuellement en panne (ça arrive ^^), je me retrouve en situation de high speed sur le rail (autrement dit à 101 km/h au lieu des 93) et je peux dire que ça dépote un max. Mais bon n’étant pas pleinement satisfaite de mon ride de baptême, j’en ai profité pour le faire une deuxième fois, puis une troisième d’affilé.
Résultat, je l’aurais fait 3 fois le 4 septembre et deux fois avant-hier. Seul regret, tomber sur le soundtracker (en gros l’ambiance pour les non-initiés) vert-bleu à chaque fois. Peut-être que je tomberai sur un autre la prochaine fois, seul l’avenir me le dira 😉
Passons au meilleur pour la fin ma réaction pour le moins WTF datant d’avant-hier cette fois-ci avec ma première fois dans la chambre 1313 mon initiation à la Tour de la Terreur. Je suis passée du « Nan mais les mecs vous voulez me faire crever ! » à « J’ai bien aimé. J’en veux encore » (comme une gosse exigeante ouais). A ce qui paraît j’étais blanche avant de monter dans l’ascenseur infernal. J’appréhendais Indiana Jones, Space Mountain et Rock’n Roller Coaster mais croyez-moi je n’en menais pas large du tout quand je me suis retrouvée face au colosse, la Tour de la Terreur.
Ouais quand tu vois une grande tour comme ça devant toi et que tu vois les gens en train de rider, ça fait un peu flipper. J’ai mis 5 minutes à me décider avant d’entrer dans la file d’attente.
La thématique, maîtrisée par DLP nous plonge dans une ambiance angoissante à souhait avant le grand saut dans la 4e dimension et le personnel y contribue, je me sens moins seule à dire « bonsoir » en pleine aprem (oui ça m’arrive de dire « bonsoir » en plein aprem, ne cherchez pas la logique), je pourrais postuler à Disney pour travailler sur cette attraction.
Bref, je m’égare, spéciale dédicace au groom qui, dans la bibliothèque plongée dans le noir s’est mis derrière moi pour me passer une plume dans le cou (effet réussi j’ai un peu sursauté (une vraie trouillarde je vous dit !)), puis après, vient l’attente, pour être placée dans les rangées. Aussi bien j’appréhendais les rides précédents mais là j’étais carrément mal. Cela dit (merci les mecs ^^), on m’a rassuré et je me suis un peu apaisée avant de monter dans l’ascenseur … Avant de découvrir qu’on était maintenu seulement par une ceinture ventrale (j’ai découvert plus tard que c’était amplement suffisant !). Enfin bon sur le coup tu te dis « je ne devrais pas rester là et partir » surtout quand tu te retrouves au premier rang, pour une première, c’est pas mal lol !
Les sensations ressenties dans ce ride sont vraiment difficiles à décrire. Je m’étais carrément crispée lors de la première descente sur des poignées (il faut dire le cœur et l’estomac qui bougent ça fait quelque chose !) j’étais comme paralysée, j’avais envie de gueuler mais je n’y arrivais pas, c’est la première fois qu’une attraction me faisait cet effet. Passée l’appréhension de la première descente, je décide de prendre mon courage à deux mains (lol) et de lâcher les poignées par la suite. Et là croyez moi c’est jouissif (façon de parler). Quand le corps se retrouve en apesanteur, vous ne pouvez qu’apprécier en toute sécurité. Et là pour gueuler, oui j’ai gueulé. Il faut dire que, à la suite, lorsque vous avez une vue à x mètres de hauteur sur les parcs, avant de plonger avec une chute d’un ordre de 13 mètres par secondes c’est quelque chose de magique, d’une autre dimension, une 4e dimension.
Au final, j’étais tellement ravie par cette attraction de chute libre maîtrisée que je rigole maintenant de ma réaction carrément démesurée avant le premier ride. Inutile de préciser que j’ai pris un porte-clé de l’attraction tellement cette attraction m’a vraiment plu 😛 Peut être que vous aussi, un jour vous souhaiteriez infiniment devenir des résidents permanents de la ToT 😉
En tout cas, si je peux donner un conseil à ceux qui comme moi sont des stressés, ne pensez plus à rien et foncez, profitez à fond car le temps s’écoule trop vite chez Mickey 😦 me concernant, ça y est je suis immunisée pour les attractions à Disneyland Paris 🙂 vivement la prochaine 😀
Pour terminer ce long pavé, je remercie tous ceux qui ont fait en sorte que ces journées puissent se dérouler et qui se reconnaîtront dans cet article et à Richard pour certaines photos illustrant ce très (trop ?) grand article.